LA SAGA DE L'UNIVERS

Une fresque épique de l’Univers et de l’Humanité unique dans l’histoire de la littérature

La Saga de l'Univers, comptant plus de 30.000 vers, évoque l'Univers depuis sa formation lors de l'hypothétique bing-bang jusqu'à sa résorption imaginée dans le futur. Claude Fernandez, en le rénovant, a renoué avec un genre poétique négligé depuis le XIXème siècle. L'auteur met en scène les personnages les plus illustres de l'Histoire, les faits les plus saillants, les créations humaines qui sont restées dans la mémoire universelle, la conquête du feu au Paléolithique aussi bien que la destruction des Twin Towers au vingtième siècle, Toutankhamon à Karnak aussi bien qu'Érik le Rouge au Groenland...

Claude Fernandez, en utilisant largement le vocabulaire technique dans tous les domaines de la connaissance, a tenté d'atteindre un lyrisme spécifique. La prosodie s'appuie sur une forme d'alexandrin établie à partir des effets observés sur le rythme. La recherche de l'euphonie a été particulièrement poussée ainsi que la correspondance entre la structure syntaxique et les sonorités.

L'auteur exalte les valeurs de l'Antiquité qui représentent les capacités vitales de l'Homme selon la philosophie de Nietzsche: la puissance, la grandeur, et, omniprésentes, la recherche de la Beauté, de la pureté, de la noblesse. Des créatures idéales apparaissent parfois comme en un éclair dans un monde d'horreur et de furie: les chats sacrés de Bastet, dans Le message d'Amon, la déesse Athéna dans Les grandes Panathénées, images de la spiritualité atteinte par la Civilisation antique face au chaos et à la Barbarie. Mais l'Évolution des espèces nous montre au contraire l'essence négative de la Vie, gratuite et indissolublement liée au Mal et à la souffrance. D'autre part, le Christ, dans une audacieuse interprétation, nous est présenté reniant sa propre pensée. L'on rejoint la vision nihiliste et pessimiste de Schopenhauer. Seules la Beauté, l'Harmonie peuvent nous racheter du péché originel de l'Existence. Le Moyen Âge, considéré comme une immense catharsis de la conscience, évoque dans une tonalité lugubre les manifestations les plus exacerbées de la Foi. La période moderne illustre les réalisations de l'Art et de la Science, mais aussi la décadence de la civilisation déclinant par les effets conjugués de l'individualisme et du marchandisme.

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